
Fondation-H.A.G.
Fondation-H.A.G.
Agir pour Haïti - Act for Haïti


FONDATION H.A.G.
IMMOBILIER
Il s’agit essentiellement de missions de Maîtrise d’Ouvrage déléguée, pour la recherche de financements et de pilotage d’opérations de construction de bâtiments publics, depuis la supervision de la Maîtrise d’œuvre, jusqu’à la réception des travaux.
- Projet de construction du bâtiment Serge Luc Bernard pour l’Université de Port au Prince,
Les bâtiments de l’université de Port au Prince ont été détruits lors du séisme de 2010, ce projet consiste en la construction d’un bâtiment abritant les services administratifs et des salles de cours pour les étudiants. Ce projet a fait l’objet d’un dépôt de permis de construire, les études sont très avancées, et ne manque que le complément de financement.
- Projet de construction du bâtiment « beaux-arts » de l’Université de Limonade.
Ce bâtiment hébergera les étudiants en « beaux-arts », et permettra de libérer de l’espace dans les bâtiments actuel. Le programme de ce projet est en phase de finalisation.
- Projet de construction d’une bibliothèque et de salles informatiques, au centre de formation professionnelle catholique de Léogane. Le programme de ce projet est en phase de finalisation.
- Projet de mise à disposition de maisons en bois, de faible coût, pour le relogement durable, des familles sinistrées par l’ouragan Matthew. Les plans techniques de ces maisons en structure bois, ont été réalisés par un bureau d’ingénierie spécialisé en études de bâtiments en zone sismique et cyclonique.
Ce pôle est doté d’une direction et de personnels particulièrement compétents en ce domaine.
AGRICULTURE
Café à haute valeur ajoutée
Haïti fut au 19e siècle l'un des principaux exportateurs de café de la Caraïbe. Dans les années 50 encore, en Haïti, les superficies exploitées dépassaient les 170 000 ha. Mais de nos jours, cette production connait de sérieuses difficultés dues aux maladies de la plante (rouille orangée, scolytes...), le vieillissement des plantations, la baisse des prix sur les marchés mondiaux, l'épuisement de certains sols.
Notre projet vise à améliorer et à relancer la filière caféicole, grâce à la production et à la mise en marché d'un produit à haute valeur ajoutée qui pourra servir de locomotive à l'ensemble de la filière café: les différentes étapes de la transformation, commercialisation et exportation, les activités complémentaires liées au marché touristique en s'appuyant sur les éléments patrimoniaux (habitation caféière, route du café...) et gastronomiques (liqueurs, bonbons...). Le résultat attendu est non seulement l'accroissement significatif des revenus des producteurs de la filière, mais la création d'emplois nouveaux et diversifiés.
Pour mettre en marché un produit à haute valeur ajoutée, il est nécessaire de travailler sur les caractéristiques sensorielles du produit, de telle sorte que le consommateur accepte de payer un prix plus élevé pour un produit qui présente des qualités gustatives particulières et un positionnement spécifique (de par son histoire, ses caractéristiques patrimoniales ou culturelles...) par rapport aux produits du même genre disponibles sur les marchés.
Ces produits couramment appelés "tasse d'excellence" sont la résultante d'un ensemble de facteurs: matériel végétal sélectionné, qualitativement distinct et performant, terroir particulier (type de sol, composition pédologique et conditions climatiques), pratiques culturales rigoureuses et procédés de transformation permettant la meilleure expression possible des caractéristiques de ce matériel végétal dans le terroir où il est cultivé.
La mise en place d'un classement d'indication géographique,-sous la forme d'une "Appellation d'Origine Contrôlée"-, peut être un élément qui renforce le positionnement du produit, mais il a aussi pour inconvénient de limiter les zones dans lesquels le produit peut être cultivé.
Les marchés de ce type de produit, dit "produit gourmet" ne sont pas ceux du grand négoce, ni encore moins les marchés massifs des produits primaires. Ce sont des marchés de "niche", où la qualité du produit -arôme, absence d'imperfection, typicité...- est une caractéristique déterminante. Le produit doit pouvoir bénéficier d'un classement parmi les produits de haute qualité et pour cela, les producteurs doivent mettre en œuvre des pratiques agricoles propres et durables.
Les petits paysans et les collectifs de petits producteurs réussissent généralement assez bien dans ce domaine, dès lors qu'ils ont reçu la formation nécessaire et qu'ils développent leur activité dans conditions adéquates d'encadrement et de suivi. C’est un projet qui devrait bien fonctionner en Haïti où la petite paysannerie est nombreuse, à une longue tradition de production caféière et en une culture rurale encore intacte.
Pour réussir ce projet plusieurs étapes sont nécessaires:
- Recherche d'une ou plusieurs variétés de café qui peuvent répondre aux exigences d'un produit de "haut de gamme" ou importation d'une variété qui a déjà fait ses preuves dans une autre région du monde.
- Etude et définition des conditions naturelles (sol, pluviosité, altitude, température, ensoleillement...), végétales et humaines optimales pour la réussite du projet
- Multiplication des plants et formation des agriculteurs
- Organisation de la production, transformation, distribution du produit.
Le projet "Café d'excellence" à obtenu l'avis favorable du Ministère de l'Agriculture et de l'Institut National du Café d'Haïti. www.incah-haiti.gouv.ht
RAPADOU
Haïti est parmi les rares pays à avoir gardé la technique de production artisanale de sucre. La Colombie (Panéla), le Brésil (Rapadura), le Mexique, l’Inde (Jaggery) et Haïti (Rapadou) sont les rares pays à produire le sucre brut de canne suivant la méthode coloniale.
Alors que les autres pays ont développé un véritable marché d’exportation pour ce produit avec un accent particulier sur le conditionnement, Haïti, bien que produisant un produit de grande qualité, n’a que très peu progressé au niveau de la présentation et de la distribution de ce produit.
Des tentatives remontant au début des années 80 ont amenées à la construction entre autres d’une petite unité semi industrielle à Papaye au Plateau Central. Toutefois, le modèle n’a pas été reproduit dans d’autres régions du pays. L’obstacle majeur était le cout relativement plus élevé du Rapadou par rapport au sucre importé.
La situation actuelle présente des opportunités nouvelles. Le Rapadou est devenu un produit d’exportation et de marché spécialisé ou les prix de sont pas comparés au sucre industriel raffiné. De ce fait, un accompagnement permettant aux petits producteurs haïtiens leur permettant :
- D’amélioré leur rendement à l’hectare, en utilisant des variétés de canne améliorées,
- De rendre plus performants les broyeurs afin de tirer le maximum de jus,
- De réduire les pertes d’énergie calorifique pendant la chauffe
- D’introduire une méthode de filtrage du jus de canne brut,
- De mettre à disposition des ateliers, de nouvelles chaudières en acier inox
- De faire fabriquer des moules en bois et/ou autre matériaux appropriés permettant un moulage et démoulage hygiénique de plus petites portions que les cylindres actuellement utilisés. Le Rapadou traditionnel est moulé dans de grandes feuilles de palmier appelées `tach'. Chaque "bâton" pèse près de 3 kilos et appelé « Cayette ».
- D’introduire des emballages répondants aux normes d’hygiène. De traçabilité et de conseil aux utilisateurs.
Cette approche permettra de continuer les efforts déjà entrepris par les membres de la Fondation HAG, qui ont permis la mise en marché de carrés de Rapadou de petite taille. Des essais allant jusqu’aux petits cube similaires à ceux de sucres blancs vendu en supermarchés ont donnés d’excellents résultats.
La promotion des valeurs nutritives du Rapadou, surtout pour les adolescents, devrait permettre à ce produit de conquérir des parts de marché importantes. La Colombie qui a mis en place un véritable centre de recherche pour l'amélioration du sucre paysan est parvenue à élever ce secteur de l'économie nationale qui a atteint 48 % du marché du sucre grâce à 80.000 petites exploitations agricoles.
Suivant un rapport sur la filière canne-a-sucre réalisé par CODEART la production annuelle serait de 14 280 tonnes et utiliserait 17% de la canne produite.
Il existe environ 180 petits ateliers de Rapadou ou de sirop de canne dans le plateau central. Chaque unité emploi environ 13 personnes en emploi direct et crée environ 10 autres emplois indirects. Ainsi ce secteur génère déjà 4 140 emplois. Un encadrement systématique de cette filière permettrait la création à très court terme (18 mois) d’environ 5 000 emplois additionnels, avec des retombées économique majeurs dans toutes les régions. La valorisation de cette chaîne de production endogène pourrait aider à rentabiliser les énormes investissements en infrastructure notamment en routes, consentis par l’Union Européenne et le Gouvernement Haïtien.
COCO
La filière coco a fait l’objet d’une étude basée sur la production actuellement disponible et non sur de nouvelle plantation. La mise en valeur de celle-ci comporte l’utilisation à un niveau ou à un autre de toutes les composantes de cet arbre.
Il s’agit de valoriser :
- Le « Coir » pour en faire des panneaux, des contre-plaqués, des cordes, des ficelles des pots à usage agricole et également des briquettes. Il est également utilisé dans la fabrication des tapis.
- Le sucre de coco qui est tiré d’un nectar recueillit en coupant la tige retenant les noix.
- L’eau de coco qui peut être embouteillée ou transformée en vinaigre
- Le cœur qui peut être transforme en Huile Vierge de coco, Lait, crème ou beurre de coco,
CANNE
A part le volet Rapadou, la filière canne-a-sucre a également un autre volet à développer. Il s’agit de l’identification et de la remise en plantation des variétés de canne poussant à haute altitude (1 500 mètres). Il existe principalement dans la région de la chaîne des Matheux, une très forte concentration de ruines coloniale d’anciennes habitations caféières (dossier traité par ailleurs) et de sucreries coloniales dont les anciennes variétés de canne sont encore visibles.
La pratique actuelle en Haïti limite la production de la canne aux seules régions de plaines irriguées. Il est certain qu’en remettant en production la canne de montagne, il sera possible de supporter la demande croissante liée à la production de « Clairin » rhum brut de canne et de Rapadou.
Le support aux producteurs de Clairin utilisant les procédés de fabrication restés inchangés depuis la période coloniale permettra de créer une valeur rajoutée extrêmement importante pour l’économie Haïtienne.
Le prix de vente moyen d’un Gallon (3,84 lt) de Clairin est de HTG 240.00 soit environ USD$ 0.95/l. Converti en coût du contenu d’une bouteille de 750 ml. Ceci correspond à environ USD$ 0.71/l. Le Clairin vendu à ce prix est un alcool brut ayant une teneur élevée en éther et autres mauvais alcools.
Le procédé normal de réduction de la teneur en mauvais alcools est le vieillissement. Le rhum jeune vieillit pendant une courte période est commercialisé en Haïti a environ USD$ 16.00 la bouteille de 750ml soit 22 fois plus cher que le rhum brut.
Il existe des procédés de filtrage et d’amélioration rapide de la qualité du Clairin que la fondation souhaiterait introduire auprès des petits producteurs afin d’augmenter de manière important leur marge et contribuer à une augmentation de l’activité économique dans les zones de production.
A titre d’information, le Clairin de St Michel de l’Atalaye est actuellement exporté et vendu en Europe avec un emballage de qualité, à 30.00 € la bouteille de 750 ml.
La production annuelle d’Haïti (consommée) étant d’environ 11 Millions de gallons (42 Millions de litres) les retombées économique d’une amélioration des marges justifie largement un investissement dans ce secteur qui se situerait au niveau du traitement, de l’emballage et de la mise en marché. L’augmentation de la production d’autres produits dérivés qui pourrait en découler : Alcool, liqueurs, bitters etc... : La Fondation apporterait un support financier et technique à cette filière, qui permettrait de générer des revenus dont la distribution dans l’économie aura un impact positif immédiat.
NOIX DE CAJOU
La filière noix de cajou nécessite dans certaines régions un appui dans la production, la préparation, le conditionnement et la distribution.
L’objectif fondamental est de permettre aux planteurs de tirer profit au maximum de leur production. En général le prix des noix entières est 10 fois plus élevé que celui des noix cassées. La coque contenant la noix est dure et tout effort pour la casser brise le plus souvent la noix.
La méthode généralement utilisée dans les grands pays producteurs consiste à utiliser la vapeur d’eau pour ramollir la coque avant de la casser, protégeant ainsi la noix et donnant des rendements allant au-delà de 80% de noix entières alors qu’en Haïti ce taux est à peine de 15%.
Le type d’équipement utilise pour la vapeur varie de chaudières industrielles a de plus petites unités semi-industrielles. La fondation souhaite poursuivre l’expérience d’utiliser les pots à vapeur fabrique en bambou dont le coût est facile à absorber par les producteurs. Ces pots à vapeur superposés sont utilisés couramment en Chine et disponibles a très faible coût. Une petite unité pilote de productions semi industrielle est prévue et pourrait être installée a l’Ile-a-Vache.
REGENERATION ET PROTECTION DES SOLS
Le ruissellement rapide de l’eau sur les flancs de montagnes en Haïti a emporté une part importante de sols arables. Il convient de travailler actuellement à mettre en place des cultures en haies notamment en vétiver pour faciliter la retenue des sols et créer également une disponibilité de matière première pour l’industrie des huiles essentielles. Les racines de vétivers sont profondes et peuvent à elles seules aider au reboisement.
Toutefois, l’utilisation du BACTERIOSOL (SIMAT AGRI – Martinique), a été mis au point pour permettre la reconstitution des sols pauvres ou appauvris, ajouté aux mesures de conservation de sols, permettrait un raccourcit formidable et faciliterait la mise en production de ces terres dans un court laps de temps. Ce produit est actuellement commercialisé à la Martinique et le support technique pour sa mise en place est disponible. Associé à une culture de vétiver en terrasses cette méthode redonnera rapidement aux régions montagneuses à forte pentes, la capacité de produire des fruits, fleurs et légumes beaucoup plus rapidement que la plus part des projets de reboisement.
IRRIGATION
L’eau étant l’élément essentiel de la production agricole, la Fondation HAG a entrepris de rechercher les partenariats possible avec des sociétés spécialisées, afin d’offrir à des coûts raisonnables, des systèmes de pompage simple, sans énergie autre que l’énergie hydraulique, afin d’arroser dans les environs de cours d’eau et produire ainsi toute l’année.
Il n’est pas concevable que sur les berges des rivières les planteurs soient à la merci de la pluie pour leurs plantations alors qu’ils ont l’eau à leurs pieds. Deux systèmes de pompage ont été identifiés et retenus comme fer de lance par la Fondation. Il s’agit :
1.- de la pompe « BARSA » (fabriquée en Hollande) utilisant la technique ancienne de pompe en spirale, capable d’être posée dans une rivière ou un canal et assurer le pompage de l’eau en quantité suffisante, a 20 m d’altitude, jusqu’à 3 km, aucune source d’énergie que l’eau elle-même.
2.- la deuxième est une pompe « Glockemann » du type bélier (fabriquée en Australie) qui se pose, sans ouvrage d’art, dans un cours d’eau et qui peut pomper l’eau a de très hautes altitude, sans aucune autre énergie que l’eau elle-même.
MOYENS DE FRANCHISSEMENT DE COURS D’EAU
Certaines régions du pays font face à de sérieuses difficultés pour l’écoulement de leur production, à cause de l’absence de ponts ou de traversées sur des cours d’eau de tailles plus ou moins grande.
En période de pluie, les camions ne pouvant traverser les cours d’eau avec les denrées, pour atteindre les marches, certaines marchandises pourrissent et deviennent parfois invendables occasionnant des pertes énormes.
La région de St Michel de l’Attalaye par exemple qui est l’un des greniers de la République, est desservie par une route non asphaltée venant d’Ennery. Celle-ci comporte environ huit passes d’eau. L’assistance de la fondation portera sur :
- La recherche et la pose de ponts métalliques désaffectés (type Bailley) provenant de la coopération avec les pays de notre zone géographique,
- l’introduction de méthodes du type « Bridge in a Back Pack » pour la construction bon marche et rapide de ponts a travées maximum de 20 mètres,
- La construction de gués carrossables, ou de franchissement avec des buses sous corps de chaussée.
SEMENCES
La fondation souhaite un rapprochement en tant que partenaire stratégique, avec des laboratoires spécialisés dans la production et la distribution de semences, spécifiquement adaptées au milieu tropicaux. La relance agricole Haïtienne passe obligatoirement par une distribution massive de semences et autres intrants agricoles. Ce budget devra faire l’objet d’une évaluation approfondie en fonction des caractéristiques particulières de chaque zone d’intervention déterminées
MISE EN EXPLOITATION DE FERMES D’ETAT
Ce projet consisterait, a la mise à disposition de fermes agricoles d’état non exploitées, sous forme de bail longue durée dans le cadre d’un PPP (Partenariat Public Privé), selon les termes de références qui en définiront les modalités.
Nous souhaiterions, par le biais de notre fondation, mettre en valeur ces fermes agricoles, en encadrant des investisseurs pour développer la production vivrière, le maraîchage ainsi que les productions pour l’exportation. Ces mises en valeur se feront sous le contrôle, et l’avis des techniciens du ministère de l’agriculture. Ces investisseurs, ont été répertoriés par nos soins, et ne demandent qu’à commencer leurs actions.
Ces fermes généreront et créeront de très nombreux emplois, et permettrons à de jeunes haïtiens de se former à des méthodes de travail, et de productions de pointe. Ces emplois concerneront des postes d’ouvriers agricoles, de techniciens et d’ingénieurs agronomes.
En lien très étroit avec le Ministère de l'Agriculture, un projet de plantation de bananes est en train de se mettre en place, sur une surface d’environ 200 hectares, par des exploitants d’origine Haïtienne, ayant déjà ce type d’exploitation en Martinique.
PECHE
Développement de l’activité pêche, par mise en place de projets ciblés sur des villages côtiers.
Ce projet a pour but de proposer dans plusieurs villages de pêcheurs, comme par exemple le Mole St Nicolas au Nord de Haïti ou des Cayes au sud du pays, des projets de développement de pêche durable dans le cadre d’un programme de professionnalisation afin de pouvoir commercialiser localement leurs produits pêchés mais aussi afin de pouvoir exporter ces derniers au travers de structures adéquates. Il permettrait d’augmenter considérablement les revenus des pêcheurs afin d’améliorer les conditions de vie d’une population maritime très pauvre, tout en favorisant une gestion de pêche responsable et durable, mais aussi rentabiliser des compagnies privées d’exportations de produits de la mer.
COOPERATION
En partenariat avec les Collectivités locales des Antilles Française, le Gouvernement Français et le Gouvernement Haïtien, suivis et mise en place d’actions de coopérations dans les divers pôles de compétences de la Fondation.
Exemple de partenariat mis en œuvre :
- Mise en place d’un projet avec la Communauté d’Espace du Sud de la Martinique, visant à former de jeune Martiniquais et de jeunes Haïtiens, aux techniques de plantations. Ce projet a fait l’objet d’un accord formalisé par le Ministère de l’Agriculture de la République d’Haïti.
Ce projet est très avancé, et nous pensons pouvoir le mettre en œuvre en février 2017.
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FOUNDATION H.A.G.
IMMOVABLE
These are mainly delegated project management tasks, for the research of financing and management of construction operations of public buildings, from the supervision of the project management, until the reception of the works.
- Serge Luc Bernard building project for the University of Port au Prince,
The buildings at Port-au-Prince University were destroyed during the 2010 earthquake, and this project involves the construction of a building housing administrative services and classrooms for students. This project has been the subject of a building permit, the studies are very advanced, and lacks only the additional funding.
- Construction project of the "Fine Arts" building of the University of Limonade.
This building will house students in "fine arts", and will free space in the current buildings. The program of this project is in the finalization stage.
- Project to build a library and computer rooms at the Catholic vocational training center in Léogane. The program of this project is in the finalization stage.
- Project for the provision of low-cost wooden houses for the sustainable relocation of families affected by Hurricane Matthew. The technical plans of these houses in wood structure, were realized by an engineering office specialized in studies of buildings in seismic zone and cyclonic.
This division is endowed with a management and personnel particularly competent in this field.
AGRICULTURE
High value coffee
Haiti was in the 19th century one of the leading exporters of coffee in the Caribbean. In the 1950s, in Haiti, the exploited areas exceeded 170 000 ha. But nowadays, this production knows serious difficulties due to the diseases of the plant (orange rust, beetles ...), the aging of the plantations, the fall of the prices on the world markets, the exhaustion of certain grounds.
Our project aims to improve and revive the coffee sector, through the production and marketing of a high value-added product that can serve as a locomotive for the entire coffee sector: the different stages of processing marketing and export, complementary activities related to the tourist market based on heritage elements (coffee house, coffee route ...) and gastronomic (liqueurs, sweets ...). The expected result is not only the significant increase in the income of producers in the sector, but the creation of new and diversified jobs.
To market a product with high added value, it is necessary to work on the sensory characteristics of the product, so that the consumer agrees to pay a higher price for a product that has particular taste qualities and specific positioning ( by its history, its heritage or cultural characteristics ...) compared to similar products available on the markets.
These products commonly called "cup of excellence" are the result of a set of factors: selected plant material, qualitatively distinct and efficient, particular terroir (soil type, soil composition and climatic conditions), rigorous cultural practices and transformation processes allowing the best possible expression of the characteristics of this plant material in the soil where it is grown.
The establishment of a geographical indication classification, in the form of a "Denomination of Controlled Origin", may be an element that reinforces the positioning of the product, but it also has the drawback of limiting the areas in which the product can be grown.
Markets for this type of product, called "gourmet product" are not those of the big trade, nor even less the massive markets of the primary products. These are "niche" markets, where the quality of the product - aroma, absence of imperfection, typicity ...- is a defining characteristic. The product must be able to benefit from a classification among the high quality products and for this, the producers must implement clean and durable agricultural practices.
Small farmers and collectives of small producers generally succeed fairly well in this area, as soon as they have received the necessary training and develop their activity under appropriate conditions of supervision and monitoring. It is a project that should work well in Haiti where the small peasantry is large, has a long tradition of coffee production and a rural culture still intact.
To succeed this project several steps are necessary:
• Search for one or more varieties of coffee that can meet the requirements of a "high-end" product or import a variety that has already proven itself in another region of the world.
• Study and definition of natural conditions (soil, rainfall, altitude, temperature, sunshine ...), plant and human optimal for the success of the project
• Multiplication of seedlings and training of farmers
• Organization of production, processing, distribution of the product.
The project "Coffee of Excellence" obtained the favorable opinion of the Ministry of Agriculture and the National Institute of Coffee of Haiti. www.incah-haiti.gouv.ht
RAPADOU
Haiti is among the few countries to have kept the technique of artisanal sugar production. Colombia (Panela), Brazil (Rapadura), Mexico, India (Jaggery) and Haiti (Rapadou) are the few countries that produce raw cane sugar according to the colonial method.
While other countries have developed a genuine export market for this product with a particular emphasis on packaging, Haiti, although producing a high quality product, has made very little progress in terms of presentation and presentation. distribution of this product.
Attempts dating back to the early 1980s led to the construction of a small semi-industrial unit in Papaye, Central Plateau. However, the model has not been replicated in other parts of the country. The major obstacle was the relatively higher cost of Rapadou compared to imported sugar.
The current situation presents new opportunities. Rapadou has become an export and specialized market product where prices are not compared to refined industrial sugar.As a result, an accompaniment allowing the small Haitian producers allowing them:
• Improved yield per hectare, using improved cane varieties,
• To make the grinders more efficient in order to get the most juice,
• To reduce losses of heat energy during heating
• Introduce a method of filtering raw cane juice,
• To provide workshops, new stainless steel boilers
• To make wooden molds and / or other suitable materials for hygienic molding and demolding of smaller portions than currently used cylinders. The traditional Rapadou is molded in large palm leaves called `tach '. Each "stick" weighs nearly 3 kilos and is called "Cayette".
• Introduce packaging that meets hygiene standards. Traceability and advice to users.
This approach will continue the efforts already undertaken by the members of the HAG Foundation, which have enabled the marketing of small Rapadou squares. Trials ranging up to small cubes similar to white sugars sold in supermarkets have yielded excellent results.
The promotion of the nutritional values of Rapadou, especially for teenagers, should allow this product to gain important market shares. Colombia, which has set up a real research center for the improvement of peasant sugar, managed to raise this sector of the national economy which reached 48% of the sugar market thanks to 80,000 small farms.
According to a report on the cane-to-sugar sector produced by CODEART the annual production would be 14,280 tonnes and would use 17% of the cane produced.
There are about 180 small workshops of Rapadou or cane syrup in the central plateau.Each unit employs about 13 people in direct employment and creates about 10 other indirect jobs. This sector is already generating 4,140 jobs. A systematic supervision of this sector would allow the creation in the very short term (18 months) of about 5,000 additional jobs, with major economic benefits in all regions. The valorization of this endogenous production line could help to make profitable the enormous investments in infrastructure notably in roads, granted by the European Union and the Haitian Government.
COCO
The coconut sector was the subject of a study based on currently available production and not on new planting. The enhancement of the latter involves the use at one level or another of all the components of this tree.
It's about valuing:
• The "Coir" to make panels, plywood, ropes, strings of pots for agricultural use and also briquettes. It is also used in the manufacture of carpets.
• The coconut sugar that is extracted from a nectar collected by cutting the stem holding the nuts.
• Coconut water that can be bottled or turned into vinegar
• The heart that can be transformed into virgin coconut oil, milk, cream or coconut butter,
CANE
Apart from the Rapadou component, the cane-a-sucre sector also has another component to develop. This involves the identification and re-planting of cane varieties growing at high altitudes (1,500 meters). There is mainly in the region of the chain of Matheux, a very high concentration of colonial ruins of former coffee houses (file treated elsewhere) and colonial sweets whose old varieties of cane are still visible.
Current practice in Haiti limits cane production to irrigated plains only. It is certain that by putting back in production the mountain cane, it will be possible to support the increasing demand related to the production of "Clairin" raw rum of cane and Rapadou.
The support to producers in Clairin using manufacturing processes remained unchanged since the colonial period will create an added value extremely important for the Haitian economy.
The average selling price of a Gallon (3.84 lt) from Clairin is HTG 240.00 or about USD $ 0.95 / l. Convert in cost of the contents of a bottle of 750 ml. This corresponds to approximately USD $ 0.71 / l. The Clairin sold at this price is a raw alcohol with a high content of ether and other bad spirits.
The normal process for reducing the level of bad alcohols is aging. The young rum ages for a short time is marketed in Haiti at about USD $ 16.00 a bottle of 750ml is 22 times more expensive than raw rum.
There are processes for filtering and rapidly improving the quality of the Clairin that the foundation would like to introduce to small producers in order to significantly increase their margin and contribute to an increase in economic activity in the production areas.
For information, the Clairin of St Michel of the Atalaye is currently exported and sold in Europe with a quality packaging, at 30.00 € the bottle of 750 ml.
The annual production of Haiti (consumed) being about 11 Million gallons (42 Million liters) the economic benefits of an improvement of the margins largely justify an investment in this sector which would be at the level of the treatment, the packaging and marketing. The increase in the production of other derived products that could result: Alcohol, liqueurs, bitters etc ...: The Foundation would provide financial and technical support to this sector, which would generate revenue including the distribution in the economy will have an immediate positive impact.
4600/5000
CASHEW NUT
In some areas, the cashew nut sector requires support in production, preparation, packaging and distribution.
The fundamental objective is to enable planters to make the most of their production. In general, the price of whole nuts is 10 times higher than that of broken nuts. The shell containing the nut is hard and any effort to break it breaks most of the time.
The method generally used in the major producing countries is to use water vapor to soften the shell before breaking it, thus protecting the nut and giving yields of over 80% whole nuts while in Haiti rate is barely 15%.
The type of equipment used for steam varies from industrial boilers to smaller semi-industrial units. The foundation wishes to continue the experience of using bamboo steam pots, the cost of which is easily absorbed by producers. These stacked steam pots are widely used in China and available at very low cost. A small pilot unit for semi-industrial production is planned and could be installed at Ile-a-Vache.
REGENERATION AND SOIL PROTECTION
Rapid water runoff on Haiti's mountain slopes has taken a significant share of arable soils. Work is currently underway to develop hedgerow crops, particularly vetiver crops, to facilitate soil retention and also to create availability of raw materials for the essential oils industry. Vetiver roots are deep and can help reforestation on their own.
However, the use of BACTERIOSOL (SIMAT AGRI - Martinique), was developed to allow the reconstitution of poor or impoverished soils, added to soil conservation measures, would allow a formidable shortening and would facilitate the production of these lands. in a short time. This product is currently marketed in Martinique and technical support for its implementation is available. Combined with a vetiver terraced crop, this method will quickly restore mountainous areas with steep slopes to produce fruits, flowers and vegetables much faster than most reforestation projects.
IRRIGATION
Since water is the key element of agricultural production, the HAG Foundation is looking for possible partnerships with specialized companies to provide simple pumping systems at reasonable costs without energy other than energy. hydraulic, to water in the vicinity of streams and produce all year round.
It is inconceivable that on the banks of rivers the planters are at the mercy of rain for their plantations while they have water at their feet. Two pumping systems have been identified and selected as spearheads by the Foundation. It's about :
1.- pump "BARSA" (made in Holland) using the old technique of spiral pump, able to be placed in a river or canal and ensure the pumping of water in sufficient quantity, 20 m daltitude, up to 3 km, no source of energy than the water itself.
2.- The second is a Ram-type "Glockemann" pump (made in Australia) that settles, without a work of art, in a watercourse and can pump water at very high altitude, without any other energy than water itself.
MEANS FOR CROSSING RIVERS
Some regions of the country face serious difficulties in the flow of their production, because of the lack of bridges or crossings on rivers of sizes smaller or larger.
In times of rain, trucks can not cross the rivers with food to reach the markets, some goods rot and sometimes become unsaleable causing huge losses.
The region of St Michel de l'Attalaye, for example, which is one of the granaries of the Republic, is served by an unpaved road from Ennery. This one has about eight passes of water. Foundation assistance will focus on:
• Research and installation of decommissioned metal bridges (Bailley type) coming from cooperation with the countries of our geographical area,
• the introduction of Bridge in a Back Pack methods for the inexpensive and rapid construction of bridges with spans up to 20 meters,
• The construction of vehicular fords, or crossing with nozzles under pavement.
SEED
The foundation wants a rapprochement as a strategic partner, with specialized seed production and distribution laboratories, specifically adapted to tropical environments.The Haitian agricultural revival necessarily involves a massive distribution of seeds and other agricultural inputs. This budget will have to be the subject of an in-depth evaluation according to the particular characteristics of each zone of intervention determined
ESTABLISHMENT OF STATE FARMS
This project would consist in the provision of non-operated state farms in the form of a long-term lease under a PPP (Public Private Partnership), according to the terms of reference that will define the terms and conditions.
We would like, through our foundation, to develop these farms, by framing investors to develop food production, market gardening as well as production for export. These enhancements will be under control, and the opinion of the technicians of the Ministry of Agriculture. These investors, have been listed by us, and are just waiting to start their actions.
These farms will generate and create many jobs, and will allow young Haitians to learn about working methods and advanced productions. These jobs will include agricultural laborers, technicians and agricultural engineers.
In close connection with the Ministry of Agriculture, a project of planting bananas is being set up, on an area of about 200 hectares, by Haitian operators, already having this type of exploitation in Martinique.
FISHING
Development of the fishing activity, by setting up projects targeted at coastal villages.
This project aims to propose in several fishing villages, such as the Mole St Nicolas in the north of Haiti or Les Cayes in the south of the country, sustainable fisheries development projects as part of a professionalization program in order to to be able to market their fished products locally but also to be able to export them by means of adequate structures. It would considerably increase fishermen's incomes in order to improve the living conditions of a very poor maritime population, while promoting responsible and sustainable fisheries management, but also making profitable private companies exporting fish products. sea.
COOPERATION
In partnership with the Local Authorities of the French West Indies, the French Government and the Haitian Government, monitored and set up cooperation actions in the Foundation's various areas of expertise.
Example of partnership implemented:
- Establishment of a project with the Southern Martinique Space Community, aimed at training young Martinicans and young Haitians in plantation techniques. This project was the subject of an agreement formalized by the Ministry of Agriculture of the Republic of Haiti.
This project is very advanced, and we expect to be able to implement it in February 2017.